Petite histoire de la douleur


Lorsque nous nous blessons, il y a un influx nerveux, un message, qui part de la zone blessée, passe par la moelle épinière et se rend au cerveau.

À son arrivée dans le cerveau, il y a plusieurs zones avec différentes fonctions qui s’activent :
Est-ce que mon cerveau pense qu’il y a danger réel ou potentiel? Si oui = douleur

  • Où est située cette blessure?
  • Quelle est la gravité de la blessure?
  • M’est-il déjà arrivé quelque chose de semblable?
  • Quel est le contexte de cette blessure?
  • Comment est-ce que je me sens? Est-ce que j’ai peur?
  • Suis-je anxieux?
  • Quelles sont mes pensées et mes croyances au sujet de cette blessure (ou autre experience semblable)?
  • Quelle est la signification de toutes ces informations?La douleur ressentie est le résultat final de toute cette analyse qui est faite inconsciemment. L’intensité de la douleur varie en fonction de tous ces facteurs et non seulement de la blessure en périphérie.

    La douleur aigue

    gestion douleur Lorsqu’une blessure survient, l’analyse du système nerveux central mène habituellement à des comportements visant la protection de la région blessée.
    Puis, la reprise des mouvements et l’augmentation graduelle des efforts permettent aux tissus de compléter leur guérison.
    Avec les soins appropriés, la douleur devrait diminuer graduellement.

    Nous pouvons également différencier les douleurs inflammatoires et neuropathiques. Renseignez-vous auprès de votre physiothérapeute afin d’identifier le type de douleur qui s’applique le plus à votre cas et vous offrir les soins appropriés.

    La douleur persistante

    Lorsque la douleur persiste au-delà de 3 à 6 mois, ou au-delà du temps « normal » de guérison des tissus, on qualifie cette douleur de chronique.
    Voici ce que les recherches démontrent sur ce type de douleur :

    • Une hypersensibilité du système nerveux central. (ça en prend moins pour faire mal)
    • Le cerveau continue à penser qu’il y a danger.
    • Les comportements de protection persistent (surprotection).
    • Il y a un déconditionnement des tissus au site de la blessure mais aussi dans tout le corps.
    • Les problèmes qui persistent en périphérie (raideur, manque de force, etc.) ne peuvent pas expliquer à eux seuls l’intensité de la douleur perçue.

    Il faut alors évaluer et considérer les facteurs relevant du système nerveux central (peurs, émotions, stress, pensées, croyances) pour réussir à mieux gérer sa douleur. Être guidé dans un processus de reprise des activités physiques et sociales est également bénéfique. Ce service est disponible à notre clinique.

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